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chapitre 00 sarcasmes et plaisanteries

Chapitre 00

Sarcasmes et plaisanteries.

Aujourd'hui


 

Calmement, il dévale les couloirs, c'est alors que tout le monde fit silence puis se courbât à son approche, lui ne quittât pas des yeux les portes qui se situent plus loin en face. Il porte une cape noire, ornée de fils d'argent dessinant des motifs tribaux sur les épaules et une tête de lion sur son dos, ce dernier semble rugir malgré le calme qui pèse dans tout le château, il dévisage même tous ceux que son porteur dépasse. Le torse du roi est recouvert d'une chemise, d'un bleu lui aussi très sombre, des paillettes en recouvre la totalité rendant alors son buste semblable aux cieux étoilé d'une nuit sans lune.

Au niveau de sa ceinture on reconnaît ici aussi un lion marquant sa boucle, ce dernier donne l'impression de dévorer sa propre queue. Sa tassette, elle est d'un noir profond. Quant à sa cape de velours, qui vire au noir et d'où se dégage une douceur agréable à la fois au regard mais également au toucher, se distingue aussi par des motifs argentés rendant le contraste aussi resplendissant que la beauté de son illustre porteur.

Ses jambes sont recouverte de la même matière bleu et sombre que son buste sans toutefois disposer d'effets aussi scintillants. Ses bottes d'un noir et d'une matière plus solide que le reste, disposent de semelles asses souples, car, malgré sa démarche autoritaire, le bruit de ses pas reste discret, discret mais résolument impérieux. Là aussi des motifs argentés prennent naissance du talon puis remontent de l'arrière de chaque cheville pour rejoindre la partie la plus haute, au niveau du tibia.

Lorsque je le vis approcher de moi je me rue d'un déplacement vif à ses côtés, contournant d'abord sa cape pour ne pas la toucher, certes, il n'en aurait point été offensé, mais elle épouse tellement bien la trace de son passage, chacun de ses mouvements semblable aux caresses des vagues sur le sable d'une plage, rendant ainsi le lion tissé presque vivant, toujours rugissant, lorsque je vois ses yeux je sens la sévérité du roi transmise, par son habit.

_Alors quand est-il ? Me demande-t-il de son voix si pausé, la dévotion du bien-être pour chacun de ses sujets en découle. Je suis honoré d'être à son service et d'avoir la chance de côtoyer sa personne si souvent.

_Ma foi pas trop mal, le petit prince c'est encore permis une folie, mais heureusement ce fut réparable, notamment par l'intervention rapide de notre cher Déthanis. Lui répondis-je avec la plus grande simplicité du monde.

_Quelqu'un a t-il été blessé?

_Non mon seigneur, juste quelques frayeurs suite à la dégringolade des briques de la haute tour, des habitants passaient justes en dessous et les cris les ont figées sur place. Me hâtais-je de lui rapporter. Ce n'est pas bon que notre grand roi s'inquiète, mais ce n'est encore moins bon si on lui occulte certains détails.

_Déthanis du user de magie pour remonter les briques, poursuivis-je, car si dans leurs chutes, ils avaient touché ces malheureux, la catastrophe aurait pris une autre tournure, et pas des plus joyeuses. Notre bon précepteur a su jouer de ses vieux réflexes, et je pense bien qu'il lui reste asses d'énergie pour hurler sa désapprobation à notre petit prince, encore en ce moment.

_Comment se porte Déthanis? Me demanda-t-il toujours calmement.

_Notre cher Gobelin au sourire de braise semble encore sous le choc dû à la situation, il a décelé une étrange activité à ce moment chez le petit prince. Lui réponds-je immédiatement.

Je n'ai bien sur pas manqué de voir se dessiner sur les lèvres du roi un léger sourire lorsque j'ai évoqué le sourire de braise de notre vieux Gobelin préféré.

Enfin nous approchons des portes, son bras se lève gracieusement tout en évoquant un calme divin, ses poignets disposent tous les deux d'un bracelet qui recouvre tout l'avant bras, noir eux aussi avec ces mêmes motifs argentés qui se baladent inlassablement partout, ses mains son nu, il porte cependant à son annulaire gauche un anneau argenté lui aussi et à son annulaire droit la bague royale. Ses ongles sont bien coupé et ses mains trahissent sa puissance combative, de même que la douceur paternelle d'un grand roi.

Alors que les portes s'ouvrent sans difficulté sous l'impulsion de ses gestes, on devine alors son visage marqué par la concentration, le calme qu'il l'envahissait alors était toujours présent, mais l'autorité royale et le besoin de faire justice étaient palpables dans ses traits, sa tête était ovale mais son menton était carré sur bien des endroits, mélange de sévérité et de souplesse simultanément, à l'image du lion qui ornais sa cape sa tête tout entière lui ressemblait. Le teins asses mates, bronzé comme si le soleil aimait dorer sa peau, il avait des cheveux d'un noir aussi profond que ses habits royaux, ses yeux d'un bleu sombre viraient parfois au noir profond quand il fessait usage de ses dons, ce qui est souvent le cas quand il s'apprête à rendre justice.

Comme je me plais à le dire souvent « Tant que les yeux du roi reste bleu alors nous pouvons encore nous attarder à la pêche ». Ses cheveux lui tombent sur les épaules, telle sa cape, ceux-ci lui habillent le visage accentuant alors la majesté de sa figure. Sa bouche semble discrète mais elle dévoile des dents d'une belle blancheur, qui mêlé à son sourire, le rendent toujours aussi charmeur et aimé du peuple.

Notre roi est bel homme, je puis toujours en témoigner, chaque fois qu'il m'ait donnée d'être en sa compagnie.

_Merci tu peux retourner admirer le soleil sur ta fameuse terrasse, et jouer de ta musique si cela te dit. M'adresse-t-il juste après avoir pénétré dans l'autre pièce.

_J'en suis ravis, je vous laisse donc à votre intimité et je vais donc jouir de mon passe-temps favoris, à savoir oublier mes fonctions au château, ha ha ha. Le roi toujours complice de mes bonnes blagues m'accompagne cette fois encore d'un de ses sourires si chers à mon cœur.

 

Arrivé devant ma terrasse fétiche, celle où le soleil nous gratifie de ses plus grands effets. Je m'installe donc entre mes deux arbres préférés et amis de longue date, vu qu'il m'accompagne sans arrêt dans mes siestes, en effet ils soutiennent mon merveilleux hamac, une belle toile jaune ornée de différent motifs verts et marrons symbolisant des étoiles, et souvent des feuilles de bananier. Je me saisis d'une jolie paire de lunette de soleil très grande et très sombre, qui épouse à merveille la forme de ma tête. Bien positionné et mes yeux à l'abri de la lumière du éclatante, je m'allonge dans mon adorable petit aménagement personnel.

Au fait je me présente, je suis Magnar, intendant du royaume et conseiller du roi Nathanéus que j'ai escorté il y a peu jusqu'au petit salon royal.

Je suis un Gnome l'espèce la plus insolite de notre monde, certains d'entre nous sont très civilisé alors que d'autres moins.

Je vis à Fraternilya la cité royale mais aussi un lieu de paix.

Fraternilya, et un endroit étrange très cosmopolite, les gens y sont heureux mais surtout la magie y règne dans tous les coins.

Ici se côtoient plusieurs races, les Taranites, les plus résistants des combattants, les Elfes, trop politicien à mon goût, de puissant mage également, les Gnomes, comme votre serviteur, les Orques de puissant travailleur et très sensible à la sauvegarde de la nature et nos très charmant Gobelins. Bien sûr, d'autres espèces viennent vivre de temps à autre chez nous, mais en général seules nos cinq espèces assurent la pérennité de notre cité.

Dans notre monde la magie a toute une place, elle nous nourris nous protège et détermine notre espérance de vie. À côté ça et c'est ce qui est le plus génial, sinon forcément on s'ennuierait, nous acquérons à la naissance ou en suivant le temps des dons spéciaux, allant du plus prodigieux au plus absurde et nos chers Gobelins sont les spécialistes de l'absurde bien entendu hé hé .

Moi-même j'ai su développer mes dons aux files du temps. J'en dispose à ce jour de deux :celui de me déplacer à toute vitesse ce qui me laisse du temps pour venir contempler le soleil et notre cité et celui de savoir quand mon roi où tout autre personne m'appelle ou a besoin de moi, dans ce cas j'accours, ou pas, suivant mes envies, mais en général je ne me déplace que pour le roi ou mon cher ami elfe. Je mets toujours sous silence les appelles des autres si jamais je ne trouve pas cela amusant, et oui c'est tout moi çà, faut mettre un peu de rire et du jeu dans la vie.

J'use aussi de magie mais franchement à quoi cela sert-il quand on peut se complaire à dormir toute la journée.

Je dispose d'un panel de sorts asses larges tout de même, vu mes fonctions au château et notre tendre Déthanis insiste pour que je suive ses leçons. Oh comme j'aimerais bien qu'il me lâche la joue par moments. Enfin il est avec nous et j'en suis très heureux, sans lui la vie de château serais d'un ennui total.

Tiens d'ailleurs à ce propos, il doit être en train de bien s'amuser avec le petit prince, j'aimerais bien voir sa tête à cet instant... Oh et puis non, le petit prince va encore faire parler de lui d'ici quelque temps j'en suis sur, j'en profiterai à ce moment.

Le petit prince, ce pauvre enfant, que le ciel le préserve.

Aégradios c'est son petit nom. Il est né y a quelques demi-douzaines d'années je crois, mais il en aura fait couler des larmes à notre mamie Niyèvla, mais cela se comprend, de nous tous, il est le seul à être coincé avec son premier don. Il n'a pas su êtres, ni en mesure de le comprendre, ni en mesure de le développer d'avantage.

Le problème étant que si sa situation n'avance guère, il ne pourra atteindre sa maturité et en tant que fils du roi il devra reprendre la couronne, si ce dernier nous quitte. Oh mes cieux faites que ce jour n'arrive point.

Étant un Taranites, le petit prince dispose d'un don acquis par la naissance, puis une fois maitriser, il en acquière un suivant, puis une fois celui-ci maitriser, un autre ainsi de suite jusqu'au quatrième et dernier don, ce qui marque alors la fin de sa maturité et le passage à sa vie d'adulte.

Enfin, disons qu'il sera mûr pour ses fonctions au sein de notre royaume.

Mais voilà le petiot a hérité du pouvoir de générer une paire d'ailes, c'est d'une rareté absolu, jamais plus reproduite depuis de nombreux âges, et là, notre chérubin nous en sors deux belles de ses petites omoplates, fantastique ! Me direz-vous, hein ? Et bien non. Car voilà à quoi sert d'avoir des ailes si on ne peut voler avec ?

Figurez-vous, notre petit prince n'est mêmes pas fichu, de les faire battre et donc, ne peut prendre son envole. Leurs seules fonctions pour le moment sont purement décoratives, de la part du fils du roi ce n'est vraiment pas acceptable, surtout quand on sait de quelle lignée il descend.

C'est vrais quoi, on ne peut décidément pas le comparer à son père dans un sens, mais là j'avoue ça la fout très mal, car nos chers politiciens et joyeux concitoyen y voient un signe néfaste pour le monde de la magie.

À ce propos le petit regorge de magie, mais est aussi incapable d'en user. « Une première dans le monde de Fraternilya » Si on ne peut, dans ce cas plus avoir accès à la magie, alors ça risque fort de compromettre l'harmonie de notre cité. Certains y voit déjà la fin de nos espèces. Pourtant Déthanis s'occupe du petiot depuis des lustres et si lui-même ne peut être en mesure de savoir ce qui cloche chez le jeune, « Alors on n'est pas sortie de la papaille » comme je dit souvent.

Notre Déthanis, un Gobelin aussi indépendant de son espèce comme le moindre cheveu sur notre tête, comme toutes ces étranges créatures, il est ridé grand élancé mince, mais surtout il a cette capacité à vous donnée envie de le fuir, tellement son regard accusateur peut vous mettre mal à l'aise.

Il a toujours quelqu'un à réprimander, y a toujours quelque chose qui ne va pas et qui dois être corrigé, chez vous ou jusque dans les marbrures du château. Déthanis, malgré l'antipathie naturelle qu'il génère, dispose d'un don très utile: celui de décortiquer, analyser et comprendre la nature de n'importe quel don où sort qu'on lui présente.

C'est une chance que ce talent se soit déclaré très tôt chez lui, les Gobelins, ont souvent la fâcheuse tendance à développer le dernier de leur don aussi extraordinaire que médiocre peu de temps avant de quitter se monde. Je me souviens d'une légende de notre folklore personnelle qui nous nargua l'activation d'un don sur le lit de mort d'un Gobelin. En effet ce dernier développa le pouvoir de se figer en statue de pierre, rendant ainsi sa masse plus lourde ce qui a causé bien des tracas le jour de son départ jusqu'aux jours des funérailles. Une fois transformé en statue il s'alourdit et donc traversa le parquet de sa chambre brisant au passage tous les étages de notre lieu de soins, les réparations durèrent plusieurs jours avant qu'on ne puisse le déplacer tellement le poids était énorme.

Enfin bref merci aux cieux d'avoir doté Déthanis d'un tel pouvoir si tôt.

_À QUOI PENSE-TU DONC ?!! ESPÈCE DE MISÉRABLE INGRAT !!!

Surpris,je tombais de mon bon hamac tellement mes gestes furent si rapide à l'entente de cette voix, mais surtout, de ce ton si désagréable et que je ne connaissaient que trop bien.

_Déthanis ! Mon cher professeur, comment vas-tu? Ton petit marathon t'a-t-il redonné de cette jeunesse qui te manquait tant ?

_Cesse donc de dire des imbécilités aussi grosse que ta tête ! Viens donc avec moi que je mesure le niveau de tes sorts de terre. Et si tu cherches à t'éclipser je te préviens que tes oreilles n'auront pas fini de m'entendre t'appeler. Une telle attitude de la part de l'intendant du royaume est inadmissible, ta place aurait dû être auprès des poules, leurs jacasseries et leurs facultés à ne pas se soucier du royaume font de vous de parfaits spécimens pour la cohabitation.

Que disais-je tellement admirable et sociable ce Gobelin.

_Mais notre bon roi vient de me donner congé, cher Déthanis. M'amusais-je tout de même à lui répondre.

_Oh ! Mais alors cela change tout, je suis désolé, tu peux donc te remettre à ton aise, et profiter de l'ombre de tes deux jolis arbres. Me dit-il.

_Merci, c'est très gentil de ton part. Lui dis-je alors.

Je me retourne donc à ce moment pour de nouveau prend place au fond de mon hamac lorsque ... «AOUUYE ! » Une brulure démente me parvint subitement aux fesses, propulsé alors à la manière d'un pauvre malheureux qui aurait été catapulté.

_Si le roi t'a donnée congé de tes obligations professionnelles ce n'est pas le cas pour moi. Je t'attends immédiatement à la salle d'étude de la magie et je veux que tu me changes immédiatement de tenue, un vulgaire haillon jaune, un bas rouge dépareillé qui ne descend pas plus bas que les genoux, ne sont pas là les habits qui siéent le mieux à notre royaume, et encore moins lorsque l'on occupe un tel poste !!

Pensais-tu sérieusement que je ne t'avais point vu accompagner le roi jusqu'au petit salon? Je ne veux plus que tu affiches une telle décontraction dorénavant, et encore moins quand tu es aussi près de notre souverain.

Même les cloportes font preuve d'une plus grande décence, malgré leur prolifération aussi parasitaire que nuisible envers l'esthétique de notre château. Vulgaire singe moribond !! Me crachat-il ensuite.

_Et bien je vois que c'est dit avec la plus grande douceur dont tu nous as trop souvent fait preuve jusqu'à maintenant.

_Silence bougre d'imbécile, et hâte toi de te préparer où je t'envoie un autre sort plus terrible encore !

_Très bien j'arrive, ne te fâche pas pour si peu, après tout nous ne sommes pas au bord du drame.

Mais bon laisse-moi juste mettre de nouveaux habits « décent » sinon, que diraient nos sujets, s'il me voyait au côté de notre professeur avec un aussi joli trou dans mon derrière de costume? Cette remarque avait eu le don de lui faire froncer davantage les sourcils.

Ah, que j'aime le mettre dans l'embarras. Cela dit il me tarde de savoir quand notre prince Frivolith reviendra séjourner au royaume, car quand il est là, Déthanis est un peu plus cordial avec nous autres, tellement il épuise ses reproches et ces insultes les plus acerbes au grand prince. D'ailleurs sur ce point je me demande si ce n'est pas un don qu'il a ? Car comment peut-on être si affable avec son entourage sans jamais se remettre en cause ? Après tout c'est vrai mis a part sur notre roi, il hausse sans arrêt le ton, et de sa bouche fusent tellement de paroles vexante que jamais je ne l'ai vu rougir, moi-même si je prononçais le tiers du quart de la moitié de ce qu'il dit en quelques minutes, j'aurais vraiment l'impression d'être un monstre pour les siècles à venir.

Ah mais au fait j'y pense.

_Quand est-il du petit prince mon bon Déthanis ? Lui demandais-je tout en le suivant dans le château.

_Notre roi, dit-il, après être arrivé dans le petit salon, a alors pris la relève, ce qui fait que je me trouve céans avec toi?

_Oh pauvre petit. N'a-t-il pas été trop dur?

_Depuis quand t'inquiètes-tu du degré de la sévérité du roi,mon chers Gnome? N'est tu pas toi-même le plus heureux quand le roi se fâche?

_Si bien sur, mais tout de même le pire a été évité grâce à toi, de plus tu as détecté une chose étrange chez le petit prince à ce moment-là, non ? J'aurais pensé que cela aurait adouci notre roi, bien que je sois pour qu'il ne se bride pas quand c'est le moment de sortir de ses gonds.

_Et bien tu t'es trompé !! Me lança t-il violemment. L'ampleur du désastre a été très mal accueillis par notre souverain, n'oublie pas que si je n'étais intervenue des passants malheureux auraient été blessés ou pire, de plus le petit prince a failli y passer cette fois là, notre tour se situe à une hauteur qui rend fatale toute chute, surtout qu'il était en compagnie de la petite Elfe, la pauvre Faernis, imagine un peu les répercutions politiques que cela aurait engendré dans le royaume si nous l'aurions blessé? Je demanderais son exclusion du château pour quelques siècles, car à cause d'elle le petit prince n'évolue pas.

_Des siècles ? Allons tu n'y penses pas? Si le jeune Aégradios n'évolue pas c'est à cause de tes leçons qui sont pour le moins inadaptées face à un prince de son gabarie.

_Cesse donc de dire des bêtises et va te changer! Nous avons déjà pris du retard avec mes leçons « inadaptées », comme tu le dit si bien.

Tout en me ruant dans mes appartements pour satisfaire son sens de l'esthétisme vestimentaire, je le regarde brièvement rentrer dans la salle d'étude où, lui et sa longue robe violacée avait pris direction. Notre cher précepteur royal disposait toujours d'une ou plusieurs tenues de circonstance, leurs couleurs variaient suivant les jours, mais aussi suivant ces humeurs. Elles sont toutes de même type longues avec de grandes manches souvent retroussés, aucune poche ne viens taché le dessin de ces habits, souvent des motifs de couleurs différentes, viennent s'ajouter au col et sur les épaules. Pour Le reste ces longs cheveux blancs achèvent de nous faire deviner le personnage, son visage ridé et ses yeux azuré témoignent de son grand âge ainsi que de sa sagesse, sa bouche se limite en une simple ligne horizontale asse longue, preuve que, quand il ouvre la bouche, elle a été conçue pour bien l'aider à divulguer le flot de paroles cinglantes dont ont ne tarit pas d'éloges à ce sujet au royaume, comme je le dit souvent «Si Déthanis se plains toujours, c'est parce que le monde a été créé uniquement pour lui déplaire hé hé ». Enfin bref.

Arrivé dans mes appartements, je pris la tenue préféré de notre professeur, j'ai nommé la tunique d'étudiant conçue par lui, évidemment.

Une belle robe couleur nuit avec de belle étoiles et paillettes qui brillent et pétillent lorsque l'on marche, mais y a un petit hic, c'est que lorsque l'on n'est pas asses attentionnées aux leçons, les étoiles s'évanouissent attirant ainsi le regard de notre percepteur adoré, qui ne manque pas de nous rappeler à l'ordre immédiatement ensuite.

 

Enfin, une fois habillé je me hâte auprès du Gobelin royal pour prendre ma leçon du jour.

Arrivé dans la salle d'étude où Déthanis avait pris place à son bureau, lunette sur le museau et chapeau sur le crâne, je m'installe dès lors sur mon tabouret au centre de la pièce, celle-ci et rectangulaire de petite taille disposant de grandes étagères ou tienne place de nombreuses reliures, montant les rayons de lecture sur plusieurs pieds de hauteur.

Le sol est garnis d'une moquette rouge sombre, comme le tissu de mon tabouret. Seul le bois, le tissu et les parchemins de papier peuplent cette zone du château, d'ailleurs appelé la salle d'étude de la magie.

Un bureau, un tabouret au centre, rien d'autres, nuls besoins de matériel pour l'écriture ou la gravure c'est inutile, car ici on exerce les sorts et notre chers Déthanis nous corrige sur la pratique.

_Alors tu voulais voir le niveau de mes sorts de terre c'est cela? Demandais-je de la manière la plus innocente du monde.

_Exécute-toi au lieu de faire étalage de ta voix inutilement, que je puisse rattraper le temps que j'ai perdu à te chercher dans tout le château, et applique-toi que je ne puisse, si possible, ne pas te trouver aussi risible que pitoyable. Me dit-il sans même m'accorder un regard.

_Décidément, c'est toujours aussi encourageant et chaleureux à suivre des leçons avec toi. Je t'en prie, inutile de m'accorder autant de courtoisie et reste professionnel veux-tu? Je m'en voudrais d'un tel traitement de faveur, j'aime me sentir traiter comme un simple subalterne.

À ces mots, il daignât enfin lever la tête de ses documents puis m'observât lentement au travers de ses verres allonger sur le nez. J'avais fait mouche, il me regardât et je vis se dessiner cette belle ligne horizontale qui se transformait en un joli sourire plein de malice.

Et aussi furtivement, je vis une étincelle dans ses yeux azurés et c'est alors que mon siège, se levât sous l'impulsion d'une décharge violente, heureusement que la pièce était haute de plafond car je n'avais pas fini de décoller.

« AOOUUYE !!! ».


Les textes, personnages et leurs caracteres distinctifs sont la propriété de l'auteur. Mytarvargis et Ramsi

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Commentaires (3)

1. Clara 2012-05-06 16:49:33

D'abord, il y a une contradiction, tu ne peux pas dire "calmement, il dévale les couloirs" car s'il est calme il n'y a aucune raison qu'il les dévale "brusquement" ou "précipitamment" serait ou si tu veux garder l'idée de calme remplace " dévale" par "longe"

Ensuite, tu ne peux pas commencer ton récit au présent et d'un coup mettre du passé simple "Calmement il longea les couloirs c'est alors...... à son approche

mytarvargis

mytarvargis Le 2012-05-07 01:03:45

il ne faut pas confondre la notion de calme avec celle de la précipitation . par calmement il dévale n'est pas une erreur: vu que le comportement de Nathanéus est justement le calme. Maintenant il est aussi facile de comprendre qu'il arpente les couloirs avec une certaine hardies, ce qui est justement bien intégré dans cette phrase " calmement il dévale les couloir". le grand débat par contre, vient du fait que, beaucoup dans la langue commune pensent que dévaler signifie uniquement descendre des escaliers ou dégringoler avec précipitation et que l'on ne peut l'associer avec la marche horizontale d'un sujet. après la confusion avec les temps c'est une autres histoire, je le reconnais car je n'ai pas remis le sites a jours donc des erreurs dans mon brouillions resterons toujours en ligne mais c'est gentil de le souligner. ^^

2. mademoiselle votre amour 2012-05-08 15:46:21

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