chapitre 04 Aégradios, le petit prince.

Chapitre 04

Aégradios le petit prince

Là où notre récit commence enfin.

 

_Bon ça suffit Maintenant!! Réveille toi !!! On est déjà suffisamment en retard, je te ferais dire!! Si ça continue on auras même plus le temps de faire nos devoirs pour demain. Me reprochais d'un seul coup Faernis. Je ne me souvenais pas avoir eus l'impression de dormir ni même d'avoir décidé quoi que ce sois à faire avec elle, mais il était facile de comprendre qu'elle avait une idée en tête et que visiblement j'étais de la partie.

_Mais de quoi tu me parle? Ou est ce que tu vas? Et pourquoi tu me tire comme ça ? Si ça continue on vas encore bousculer des gents et se faire disputer. C'est ça que tu veux ? Qu'il m'arrive encore des ennuies? C'est déjà pas suffisant qu'on sorte du château sans autorisation, faut en plus qu'on en remette une couche en se faisant remarquer? Lui dit-je sur un ton agacé.

Elle avait décidé de quitter le château en cachette pour m'emmener quelque part sans m'en dire plus, et je savais que j'étais encore sur le coup d'une surveillance très étroite de la part de Déthanis. Si il m'attrapait encore à faire des actes inconscients comme il le disait lui-même alors il le signalerais à papa. Et j'ai vraiment pas envie de ça.

_Je t'ai dit qu'on était en retard, alors radine toi et plus vite que ça, ta compris ? Me balance t-elle comme si elle se fichait bien du sort qu'on me resservais.

_Stop !! m'arrêtais-je brusquement. Il n'était pas question d'aggraver d'avantage mon cas. Ou tu me dit pourquoi on dois encore faire le mur ou je rentre de suite au château. C'est compris? Lui dit-je sans hésiter.

D'ordinaire, je la suis sans réfléchir car je trouve cela amusant. Mais la y-en a marre, papa était rentré au château et il n'était pas question de créer encore plus de tensions que d'habitude. C'est vrais que je suis toujours partant pour faire les quatre cent coup avec Faernis mais la non.

_Aégradios écoute moi il faut qu'on y aille vite !!! J'ai pas envie de louper ça. Gémit-elle, Et puis arrête on fait pas un crime !! ajoutât elle. C'est donc si difficile de vouloir me suivre?

_Tu sais très bien que je n'ai pas le droit. Je suis consigné et si je fait encore quelque chose qui déplais à Déthanis ou à mon père j'aurais plus le droit de te voir du tout. C'est ça que tu veux qu'on sois privé l'un de l'autre?

_Non, non du tout, me répond elle d'un air presque agressé. Il y a un défilé sur la grande place et je voulais qu'on y assiste toi et moi. Alors maintenant tu veux bien venir avec moi? Me demande t-elle sur un ton plus doux.

En regardant ses yeux et sa jolie mouille je pouvais plus jouer les rebelles, je l'aime trop pour la vexer, surtout quand elle prend cet air la.

_Mais pourquoi sortir du château on peux pas le voir de la haute tour ton défilé ? C'est pas mieux tu crois?

_Oh Aégradios !! tu es vraiment intelligent quand tu veux. Me dit elle d'un seul coup.

Elle me pris à nouveau par la mains et nous fîmes demis tour sur le champ. Et tout en courant elle planifiât notre itinéraire tout en énumérant les obstacles et les moyens de les contourner.

_D'abords le plus difficile c'est de passer à coté du bureau de Déthanis, ensuite faire en sorte que Magnar ne nous repère pas depuis sa terrasse, et ensuite sécuriser l'emplacement d'où l'on devra observer le défilé, car c'est très dangereux même pour nous. C'est un accès très, très, très et très interdit. Et la j'ai comme qui dirait regretté ma suggestion sur le coup.

_Finalement, c'est pas une très bonne idée, vas y plutôt toute seule, directement sur la place et tu me racontera plus tard. Cette alternative me convenais d'avantage ,car au moins je ne risquais pas de faire une gaffe qui pourrais être plus préjudiciable pour moi au jour d'aujourd'hui.

_Ah mais non !! Ne cherche pas à te soustraire à ça. Tu viens un point c'est tout. Et si tu fait les choses correctement alors personne ne remarquera quoi que ce soit. Donc tu viens et puis c'est tout.

_NON MAIS ÇA VAS PAS !!! Tu te rend compte de ce que je risque si je me fait gaulé? Lui lançais-je.

_Tu ne te feras pas gaulé et d'une et puis de deux de toute façon, tu es le fils du roi je te signal. Donc même si tu te fais attraper personne dira quoi que ce soit ou ne tentera quoi que ce soit. Argument-elle.

À pars Déthanis et Magnar bien sur. Tout les autres sujets du royaume n'oserais même pas te souligner une remarque. Tu l'as toujours pas compris ça? Ma réponse était clair dans ce cas, car y-a pire à mes yeux que Magnar et le professeur

_Et mon père tu as oublié? Tu sais très bien qu'il ne veux plus que je fasse autre chose qu'étudier et rester sage au château. Contrairement à toi et tout les autres je n'ai aucun talent ni ne peux user de magie. Et par conséquent chaque fait et gestes dois êtres contrôlé tant que je ne maitrise pas mon don.

_Hé !! Oh !! Il s'agit d'aller regarder un défilé, pas d'un camping dans les terres désolées? Alors arête de te faire du mourons pour pas grand chose, tu veux?. Et puis même, si tu as peur, sache que moi j'ai des pouvoirs de guérison, donc t'inquiète si tu as un bobo je suis là.

Ne prenant même plus la peine de poursuivre le débat, elle continua sa course et nous rentrâmes au château par notre passage secret au jardin évitant la garde, nous pénétrâmes dans les cuisines puis direction le grand couloir, celui qui même à la cours royal la ou mon père reçoit les doléances du peuple. c'est aussi la ou il décide des sanctions juridique.

Discrètement je me faufile avec Faernis, la petite elfe à tête blonde. Elle dispose d'une grande chevelure d'or très volumineuse, on dirait pas comme ça mais elle a cent année de plus que moi. Elle a les yeux verts émeraude. Des dents blanche et la peau très brune, mais palé comme ci elle était en aquarelle.

Elle porte souvent des pantalons en soie et un dessus de tunique. Elle raccorde le tout à l'aide d'une belle ceinture, avec une feuille d'érable en guise de boucle.

Contrairement à mois elle use de magie et elle peu soigné les grosses blessure en chantant. Les elfes ont tous la faculté de chanter c'est un don inhérent à leurs espèce. En général il soigne ou protège mais pas tous. Par exemple dame Méthanobis, qui est une elfe, peut traquer n'importe qui et n'importe ou dans le monde. Les elfes peuvent manipuler la magie comme toute les espèces mais ont plus de facilité car il ont plus de polyvalence. Je sais que beaucoup d'autres races ont accès a la magie mais les elfes eux ont plus d'avantage. Moi je suis un Taranites comme mon père mais a la différence de moi il a de grands pouvoirs et il est très puissant, craint et respecté. Moi contrairement a lui je ne peu rien faire je n'ai ni talents magique ni dons. Enfin si je peu juste faire apparaître des ailes ou les faire disparaître. Bref ça sert à rien. Mais beaucoup comme Faernis et Déthanis font tout pour que j'apprenne à maitriser ce don, et a faire plus, comme au moins battre des ailes ou planer avec. Mais rien n'y fait. J'en suis pas capable. Je ne peux même pas user de magie. Aucun sort ne marche avec moi. Je suis handicapé.

Alors que mon père est l'un des meilleur mage du royaume et que ma famille a toujours été privilégié au file des ages, par notre supériorité et notre génie. Voilà que moi, je suis une tare, la honte du peuple. Je suis la mauvaise graine, le maillon faible qui entache notre lignée.

Si encore là ça allait, je ne me plaindrais pas d'avantage, mais j'ai aussi la fâcheuse manie de m'attirer des ennuis. Tout ce que j'entreprends fini en catastrophe. Pire que ça même, ça me retombe dessus, même si j'y suis pour rien.

Faernis est toujours sujet à une étroite surveillance au château. Elle est destiné à être la future Gardienne du Cristal des Eaux. Donc, il ne dois jamais rien lui arrivé. Elle a été choisi y-a longtemps et donc sa vie est très précieuse pour le royaume. Plus que moi on dirait ou que mon père. Mais le pire, c'est qu'elle ne s'en rend jamais compte.

Je me fait souvent réprimander parce que Faernis aurait pu être blessé à chaque fois que je fais une bêtise etc etc.

Ce que j'aimerais être quelqu'un d'autre parfois. Et ne plus jamais subir des brimades ou des reproches à chaque fois que je fais quelque chose.

 

_Ça y' est prépare toi plus un bruit. M'annonça t' elle sans crier gare. Ça avait au moins le mérite de me rappeler la situation.

_Là! On est près de la porte de Déthanis. Poursuivit-elle. Si il nous coince, ça vas mal aller pour nous. Alors fait gaffe à pas te faire chopper okay?

Comme si elle avait besoins de me rappeler ce que je redoutais depuis le début.

_La marche à suivre c'est quoi alors? Lui demandais-je.

_Voilà , il y a au moins quarante mètres entre la porte de Déthanis et l'escalier qui mène à la haute tour. Si on fait vite on peu l'atteindre sans se faire repéré le souci c'est que, sa porte est ouverte. Et sachant qu'on peut rarement le surprendre faudra faire très gaffe. Okay ? J'acquiesce d'un signe du menton.

_Très bien alors voilà. Aégradios tu part en premier, tu longe le mur du couloir, et arrivé à mis chemin tu cours rapidement et tu m'ouvre la porte discrètement.

_Et toi? Lui demandais-je.

_Moi c'est simple, dès que tu commence à avancer grâce à mes talents je marche sur les murs et je surveille Déthanis, et au cas ou, je m'arrange pour refermer la porte de son bureau, comme ça je couvre plus facilement ta course, tu comprend?

_Et pourquoi tu ne me porte pas? Comme ça on t'as pas besoin de faire tout dans le furtif, c'est pas mieux tu crois?

_Aégradios tu sais très bien que tu es trop lourd et, qu'on auras même pas fais le quart du chemin, que je te lâcherais. C'est aux hommes de porter les femmes pas l'inverse je te rappelle. Et voilà faut toujours qu'elle rajoute une remarque pour défendre les valeurs de la chevalerie entre homme et femme.

_Bon ça vas, c'est compris. Agacé que j'étais, je serais près à tout plutôt que de continuer à l'entendre discourir sur ce sujet d'avantage.

_Bon j'y vais. J'entrepris alors le longer le mur tout en regardant si la personne qui était dans le bureau, Déthanis donc, était suffisamment occupé pour jeter un œil dans le couloir. C'est bon la voix étant libre je restait quand même discret, au pire si il me chope a ce moment je risquerais pas grand chose. Arrivé a mis chemin je jetais un regard sur Faernis, et je la vis user de son dons sur les roches. C'était un faculté spécial qui lui permettais d'interagir avec les minéraux. Elle pouvais marcher à la vertical d'un mur sans problème, même la tête en bas sur un plafond ne lui posait pas de soucis. Elle générais une adhérence, comme si elle est la pierre était en parfaite harmonie. Ce que je l'enviais pour cela. Je l'observais alors qu'elle faisait en sorte que les pierres qui se dérobaient du sol déplaçaient légèrement la porte du bureau pour mieux nous couvre et ainsi masqué plus facilement la vue de Déthanis au cas ou il sortirais sont nez de ses grimoires. Notre précepteur royal Déthanis est très intelligent et cultivé, il a toujours une réponse à tout, ce qu'il ignore il le devine. C'est donc pas n'importe qui. À part son aspect vieux et ridé il est aussi très sévère et soucieux de notre éducation à tous. Il connais tout le monde et tout le monde le connais. On dois tous passé par lui lorsque l'on découvre un don ou une magie. Car lui seul est le plus disposé à nous en faire comprendre tout les aspects et la façon de les maitriser. Mais voilà, moi je suis un échec total, même Déthanis ne peut m'aider d'avantage que cela. Il m'a souvent observé et a fait de nombreuses expériences avec moi, mais je donne rien de plus. Et ça l'irrite je le sens bien. Papa m'a dit que Déthanis m'aimait beaucoup, et qu'il s'inquiétait plus pour moi, que pour le royaume. Mais bon quand on vois comment il me traite on dirait pas.

Je soupçonne Déthanis prendre du plaisir à m'engueuler pour rien, et parfois à me rappeler le ridicule de ma situation. De toute façon personne n'aime Déthanis il est pas social. Il rabaisse tout le monde sauf papa. D'ailleurs il passe son temps vanter les merveilles de mon père et de Méthanobis en matière de magie et de talents alors que moi il regrette ma condition.

_Oh t'as fini de rêver? Je te signal qu'on vas louper le défilé. Tu pourrais au moins remplir ton rôle, non ? C'est trop te demander? Je n'avais même pas vu qu'elle m'avait déjà rattrapé, tu parle d'un retour brutal à la réalité.

_Ça vas c'est bon, on y est presque. Maugréais-je.

J'ouvris alors discrètement la porte au bout du couloir, puis nous voilà à courir dans les escaliers de la haute tour.

_Ha ha !! direction le haut du toit. M'annonça Faernis.

_AH non !! Pas question !! c'est trop dangereux et en plus on est trop petit pour les mur. Alors on s'arrête juste au balcon et on peu regarder de la bas. Lui dit-je

_Le balcon est trop petit on n'auras pas la place pour tenir à deux, alors on iras tout en haut et je ferais en sorte qu'on puisse avoir la meilleur vu. Compris?

_Ça c'est un ordre pas une question. Alors me demande pas mon avis si tu décide a ma place?

_Oh ça vas excuse moi. Je pensais pas être aussi impérieuse avec toi.

_Arrête ta mascarade s'il te plais.

Tu veux allez la haut? Alors on vas aller la haut c'est bon ! Mais si ça tourne mal rappelle toi qui m'auras mis dans le pétrin?

_Décidément c'est toujours pareil avec toi.

_Quoi encore? Lui balançais-je.

_Dès que ton père est de retour, tu deviens un véritable froussard.

_Et alors tu sais très bien qu'on ne plaisante pas avec lui. Je voudrais bien t'y voir moi?

_Oh ça vas. N'en parlons plus. De toute façon on est bientôt arrivé.

Elle s'approche lentement de moi me fait signe de m'accroupir en même temps qu'elle et commence à me chuchoter.

_Là ça se corse un peu car on ne dois pas se faire surprendre.

_Tiens donc c'est juste maintenant que tu y pense et tout à l'heure avec Déthanis tu ne te posais pas la question? Me moquais-je.

_Ça suffit !! me dit tel sur un ton plus dur. On es bientôt arrivée au balcon de la tour.

_Ouais et alors c'était pas le but?

_Arête de m'interrompre imbécile !! tout en me tapant sur la tête. Je te rappel pour information, que contrairement au grand vieux. Elle parlait de Déthanis. Le gnome, Magnar, lui a le pouvoir de nous remarquer simplement si on prononce son nom, alors à partir de maintenant, on dit plus rien par mesure de sécurité.

_À tes ordres chef !! lui dit-je, elle me cognat à nouveau le crane avec le plat de sa main tout en râlant.

_Te moque pas de moi, je te rappelle que si tu était plus intelligent, je n'aurais pas à tout t'expliquer sans arrêt.

_Traite moi de débile pendant que tu y es?

_C'était justement le cas sale bêta. Maintenant tais-toi !! on y vas.

Doucement je la suis imitant ses geste pour éviter qu'elle me prenne encore le choux.

On s'avance direction le balcon de la tour. De la on regarde si note cher Magnar dors ou si il regarde de notre coté. Après un temps Faernis se tourne vers moi et me fait signe que c'est bon, on peux poursuivre.

D'un geste et dans le silence elle charme les roche du château pour obtenir une sorte d'escalier asses bancale pour nous mener au toi.

Je l'ai souvent vu faire ça mais a chaque fois ça reste fascinant. Et bien-sur ça me rend impatient d'être un jours capable moi aussi de développer mes dons. Je passe mon temps à tous les envier, eux qui sont capable de magie et de talents innés, ce qui les rend si incroyable à mes yeux.

Je la suis donc et m'apprêtes alors a dominer le royaume grâce à la vu de cette fameuse tour, quand soudain elle se met a glisser et me cri : _Attention les tuiles se dérobent sous mes pied !!!

trop tard j'en prend déjà une dans la tête et je me met a glisser. Mais le pire c'est que lors de ma décente je remarque que Magnar n'est plus allongé sur sa terrasse il avait disparu.

_oh oh. Dit je bêtement.

_quoi qu'est ce qu'il y a ? me dit Faernis tout en essayant de remonter sur le toit.

_ je crois qu'on a été surpris, ton cri a réveillé le gnome.

_oh mince !! vite redescendons et cachons nous, réagit elle a cette annonce. _Tu aurais pus faire l'effort de le surveiller, me reproche t-elle.

_Non mais tu plaisante la ? M'offensais-je. Je te signal que c'est toi qui as beugler comme une oie qu'on venait d'égorgée. Te plain pas si tout le château a pas été alerté maintenant.

_Oh ça vas c'est bon. On y vas maintenant, ne restons pas plus longtemps ici.

Sur ce elle descendit comme une plume porté par le vent, puis commença à rentrer dans la tour.

Mais trop tard, la porte s'ouvrit brusquement et Déthanis accompagné de Magnar nous faisaient face.

La surprise était si violente pour Faernis qu'elle chuta sur moi, ce qui fit boule de neige et me je basculais à mon tour.

Je me pris les pieds sur une des tuiles dérobé et je heurtais ensuite le murait derrière moi, celui la même qui avait servi comme escalier. Mais fragilisé par le charme de roche, il n'arrêtât pas ma chute et avec les grosses briques dont il était fait, je me mis à tomber dans le vide.

 

Une seconde, deux seconde je ne sais pas peut-être même des heures, je l'ignore vraiment mais une chose était sur plein de pensées se sont glissés dans ma tête à se moment.

J'ai clairement vu une foule qui me montrait du doigt, j'ai vu les briques qui m'accompagnaient et j'ai vu des malheureux encore plus bas à l'endroit même ou je risquais de tomber. Puis mon corps c'est retourné je ne voulais pas voir le sol. J'ai appelé mes ailes, en priant le ciel qu'elles me portes et qu'elles puissent me sortir de cette situation. Mais rien comme d'habitude elle servais juste d'ornement plutôt que de membres. Déthanis me regardait, il avait surgit là ou le mur s'était effondré, il agitait les mains et murmurait, une formule sans doute, un sort ou un charme mais j'ignore lequel car j'ai jamais voulu les retenir sachant qu'il ne me serviraient a rien. Pendant que j'observais notre précepteur je cherchait si il y avait quelqu'un d'autre , mais pas de trace ni de Magnar ni de Faernis, je suppose qu'elle n'aurait pas voulu voir ça. Puis j'ai fermé les yeux je ne voulait plus savoir ce qui m'attendais bientôt. Je pensait à papa, j'aurais voulu m'excuser, j'étais son plus grand échec, sa plus grosse déception. Incapable de magie et encore moins capable d'être tranquillement au château, à éviter les ennuies. Papa je t'aime, pardon pour tout, pardon pour tout.

C'est alors que d'un seul coup il a fait chaud. Pas une question de température mais un bienêtre, une légèreté. J'avais l'impression d'être porté par un ange, comme si des bras remplis d'amours me portaient. Je n'entendais plus de cris, je ne sentais plus le vent ni la chute. Ou était-je ? Était ce la mort?

J'entendais comme un rire, mais pas un rire moqueur, non un rire de joie, comme quand on dit une chose idiote et qu'en faite cela amuse et rassure a la fois. Comme si on me disait que je n'était ni idiot ni fou mais encore innocent. Maman est ce toi? Tu viens me chercher? Mais papa , on va pas le laisser tout seul? Je veux pas, maman je veux qu'on sois tout les trois, alors toi rejoins nous plutôt, ça sera mieux pour nous, papa est trop triste. Je sais que tu lui manque. Maman toi rejoins-nous.

Puis tout est devenu noir et froid, noir et froid.

Au loin j'entendais des voix mais je ne sais plus lesquels, je sais juste qu'elles disait que j'étais sauf, que dame Méthanobis m'avait vu tomber et qu'elle me ramassât sur le sol et me porta au salon. Elle avait dit que j'étais indemne et que je délirais, en pensant être avec ma mère. Et cela ma rendu triste, j'aurais voulu leur dire que si je j'étais avec elle et même qu'elle allait revenir avec nous au château, que papa sera heureux et moi aussi car on sera enfin une famille entière.

Pourquoi ne voulaient-ils pas me croire? C'était pas juste, pas juste.

Et avant même de m'en rendre compte, je m'était assis les mains sur le visage et je pleurais.

Lorsque je levis la tête, je cherchais des yeux ou j'étais. C'était le petit salon un drap blanc était posé sur mes jambes, je devinais donc qu'on m'avait couvert et que j'avais alors dormi. Mais combien de temps? Une minute , une heure, un jours ou ben des moi? Mais peut importe car la réalité m'avait rattrapé. Maman ne serait pas avec nous au château. Et papa continuera d'être triste. Quand à moi je continuerais à le décevoir. J'aimerais ne plus être là. Ni être un fardeau pour lui, j'aimerais disparaître.

Et sans crier gare je sentais alors une étreinte sur moi, on me prenais dans ses bras et j'entendais comme des sanglots. Mais ce n'était pas moi, c'était Faernis, elle avait du attendre mon réveille et avait du avoir peur pour moi.

_Pardon je suis désolé c'est de ma faute , je ne voulais pas qu'il t'arrive malheur. C'était bien Faernis mais l'entendre être désolé c'est pas souvent, elle a vraiment du avoir peur.

_Je suis trop bête, mais pourquoi ne t'ai pas écouté, tu n'as pas de pouvoir et moi je t'ai emmené sur ce toit. Je suis vraiment qu'un idiote, une idiote de chez idiote. Disait-elle sans prendre la peine de respirer. Elle devait vraiment sans vouloir.

_Calme toi je vais bien. Arête c'est bon on vas biens tout les deux même, alors rassure toi. Et tiens moi juste dans tes bras ça suffira.

Elle me lâchât puis me regardât, les yeux plein de larmes, elle me souriait puis me repris dans ses bras._ Je t'aime de tout mon cœur, me disait-elle. _Alors maintenant plus de bêtise ni pour toi ni pour moi, promis?

_Promis, répondit-je. Mais au fait combien de temps je suis resté assommé?

_Environ une vingtaine de minutes. j'ai même cru que tu étais mort.

_Mais non, Déthanis était la, il a usé d'un sortilège pour arrêter ma chute.

_C'est vrais mais ... S'interrompe t-elle.

_Quoi?

_Déthanis a usé d'un sort de lévitation pour remonter les débris, mais il a dit que sur toi, sa n'avait pas marché. Il y comprend rien lui même, mais de toute façon, il va venir t'engueuler.

_M'engueuler !! encore !!. Comme si javais pas l'habitude pensais-je.

_Des elfes nous on vu, me dit elle. Et alors ils pensent tous que c'est toi qui m'as embringué la dedans.

_Super maintenant mon père va le savoir. Je suis bon pour être consigné chez mon oncle Frivolith maintenant. Et pour des siècles. On vas plus pouvoir se voir. Toi et moi.

_Ne t'inquiète pas je vais moi même parlé à ton père. Je lui dirais que c'est ma faute que tu n'y ais pour rien et que....

_Rien de tout cela cher petite elfe, interrompais une voix très sévère.

On se retournât du coté d'où elle venait, et nous contemplions alors avec un air des plus grave Déthanis.

_Si vous venez à parler ainsi à notre roi, cela ne servirait strictement à rien. Au contraire vous aggraveriez juste le cas de notre petit prince. Tout les deux êtes sous le coup d'une étroite surveillance, de plus il vous était formellement interdit de quitter le château, ou même de vous rendre dans d'autres lieux que le petit salon, vos appartement, ainsi que les jardins du palais. Expliquez moi alors pourquoi vous étiez sur la haute tour, alors que son accession est rigoureusement interdite?

Faite moi donc profité de votre réponse, mais attention, pendant qu'il retroussait ses manches je vous garantie que la mesure de votre sanction sera à la hauteur de l'irresponsabilité de votre acte.

Âpres une hésitation, je lui répondit.

_Nous sommes monté sur la tour pour pouvoir observé le défilé, de peur que sur la grande place nous ne puissions admirer le spectacle correctement, à cause de la foule.

_De qui était ce l'idée? Grondât Déthanis.

_De moi, répondit Faernis, tout était de moi. Aégradios n'as rien fait c'est de ma faute, c'est moi qui ais voulu voir le spectacle, moi qui ai voulu qu'il m'accompagne, j'ai tout déclenché, il n'as fait que me suivre, parce que j'ai insisté.

_Était-ce donc toi qui as voulu grimper sur la tour bravant les interdictions? Interrogeât-il.

_Non c'était moi qui ai suggéré la tour, m'empressais-je de répondre avant que Faernis s'accuse à ma place.

_Il a juste suggéré le balcon et j'ai insisté pour aller sur le toi, pas lui !! renchérit-elle.

_Très bien, dans ce cas petite elfe, je recommanderais votre départ auprès de notre roi, quand a vous petit prince pour avoir eu la sottise de suggérer la tour, je vous condamnerais à des retenus avec moi et jusqu'à la fin de cette année en cours je ne veux plus vous voir ensemble tout les deux. Vous êtes une source de malheur aussi bien pour l'un que pour l'autre.

A peine avons nous entendue la sentence prononcé par notre professeur, que nous entendîmes les portes s'ouvrir, mon père allait nous rejoindre, et les soldats plus loin dans les couloirs commençaient à s'incliner pour son passage.

Faernis me dévisageait, elle avais compris comme moi. Ce qui nous attendais serait pire que les sanctions de Déthanis, car les tissus royaux était de couleur noir, c'était un enchantement, qui imprégnait la grande toile de la salle du trône, de la cape royal et les tissus du petit salon on nous nous trouvions. Même Déthanis cessa immédiatement de parler. Il nous regardât longuement avec son visage ridé, il était furieux mais il nous plaignait également. Il fis un pas de coté et laissât place au roi qui venais d'apparaitre devant nous.

Les yeux de mon père se posèrent tour à tour sur Faernis puis sur moi, il nous observa durant un long moment de cette façon, puis il pris la parole. Je redoutais ce qui m'attendais.

_Toi, petite elfe, retournes dans tes appartements immédiatement. J'enverrais Branaude veiller sur toi.

Faernis me regarda un bref instant puis commença à ouvrir la bouche.

_Mon roi j'aimerais vous dire ce qu'il c'est réellement passé. Mon père tourna la tête vers elle puis lui demanda.

_Ce que tu as à me dire changera le faite que vous ayez tout les deux enfreint les consignes? Changera t-il le fait que vous ayez risquez vos vies? Modifiera-il le climat de crainte généré dans le château pour vous êtres donné en spectacle devant les habitants du royaume?

_Non, mon sire, non. Dit-elle sans lever la tête. Je voulais juste que vous sachiez que ce n'était pas l'idée d'Aégradios mais la mienne. Il a voulu m'en dissuader et je n'ai pas voulu l'écouter. C'est entièrement ma faute.

_Le reconnaitre est une chose très noble de ta part. Dit mon père. Mais il n'en ressort rien de plus bon à mes yeux. Vous avez réalisé cette exploit ensemble . Que tu en ai eu l'idée est une chose mais si tu as obtenue la complicité de mon fils pour le faire alors vôtres responsabilité vous engage tout les deux. Mon fils était conscient des risques mais n'a pas réussi à t'en dissuader pour cela il devra répondre de ses actes. Donc pour la deuxième fois retourne à tes appartements petite elfe. Conclue mon père, et il était très rare qu'il se répète ainsi. Lentement Faernis se leva m'enlaça une dernière fois tout en m'embrassant sur la joue elle se mis à pleurer. Je t'aime me dit-elle puis quitta la pièce, accompagné de Déthanis et je restais seul avec mon père qui me regardât alors et j'ai souhaité que la journée se termine très vite car ce ne fut pas agréable de l'entendre.

J'ai pleuré de longues heures ensuite.

 

le texte et les personnages ainsi que leurs caracteres distinctifs appartiennent à mytarvargis.

à ma Clara,  enfin ton petit prince prend vie. je t'aime avec tout mon amours.

1 vote. Moyenne 4.00 sur 5.

Ajouter un commentaire
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site